8 octobre 2008
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Pour répondre à des demandes, je vous raconte la suite (mais pas la fin qui n'est pas encore écrite dans les pages de l'avenir) de cette histoire qui m'avait fichue le stress à fond et le moral en berne (voir cet article).
La famille a changé le gamin d'école - réaction sensée - et le charmant papa est parti bosser en région parisienne. La Mairie est d'ailleurs contente de son départ car il dépose plainte contre tous ses voisins proches pour des gamineries.
En ce qui concerne la plainte, mon employeur, alias Education Nationale, prend ma défense en charge (ça s'appelle "protection du fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions") mais se réserve le droit de m'attaquer si l'affaire était avérée. Charmant !
Je suis donc, ainsi que mes autres collègues, dans l'expectative.
Et je suis aussi dans une autre affaire, où cette fois-ci la gamine est vraiment à plaindre.
Une gentille gamine dont la famille a eu les pires problèmes, parents séparés et la mère qui la délaisse pour gérer ses nouveaux Jules (qui changent régulièrement).
Une semaine après la rentrée des classes, la gamine pète les plombs et nous l'avons faite évacuer par les pompiers à l'hôpital. Elle n'avait plus aucun souvenir et ne reconnaissait même plus sa grand-mère.
Impressionnant comme le cerveau coupe tout quand ça devient trop chargé affectivement pour lui.
La gamine est revenue en classe et en est repartie souvent pour des maux de ventre qui sont en fait un énorme appel à la présence de sa mère.
Depuis deux semaines, cette élève bavarde sans arrêt et fait des grimaces et des blagues vaseuses en classe pour tester les limites. Je la cocoone mais elle a eu dans la semaine deux puntitions. Elle me bousille mon boulot de classe et je ne me vois pas lui céder tout parce qu'elle a des problèmes (il lui faut d'ailleurs des limites, à mon avis !).
Et la mère, à la sortie devant tous les autres parents me vomit au visage toutes les insanités possibles, me disant que si sa fille a fait sa crise, c'est qu'elle me déteste car je la punis sans arrêt et qu'elle sait qu'il y a déjà eu plainte contre moi car je maltraite les élèves.
Eh oui, ça y est, cette affaire de plainte m'est revenue en plein visage alors qu'elle est due à la folie d'un parent.
J'ai passé le week end dernier pas bien du tout, revoyant toujours cette bonne femme me hurlant ces méchancetés au visage devant tout le monde. C'est le lot des instits maintenant, je pense : la détresse humaine ne peut pas se déverser sur la société et elle trouve donc un bouc émissaire en la personne de l'instit qu'on peut mépriser et traiter comme un chien facilement.
Je songe donc sérieusement une reconversion car cette atmosphère rejailli sur ma vie familiale et je pense qu'on ne va pas trouver de progrès dans les années à venir, dans l'Education Nationale.
Ah ! Si seulement je n'avais pas laché notre projet de Québec (et pour moi d'année de formation en cuisine, mon rêve) pour un beau-fils qui me méprise maintenant !
Voilà ! Pas besoin de me plaindre dans les commentaires, ça va me passer !
Mais les filles, je vous dirais qu'envers et contre tout, il faut penser aussi à soi et ne pas laisser nos projets pour nos enfants ou d'autres personnes : CARPE DIEM
Il faut que je fasse un joli modèle avec cette maxime au point de croix !
Enfin, pour répondre à une autre demande, je vous prépare un reportage photos pour bientôt sur l'avancée de notre jolie maison en bois (que je rêve de revendre déjà pour repartir sur mes premiers projets !!!)
Bises !
La famille a changé le gamin d'école - réaction sensée - et le charmant papa est parti bosser en région parisienne. La Mairie est d'ailleurs contente de son départ car il dépose plainte contre tous ses voisins proches pour des gamineries.
En ce qui concerne la plainte, mon employeur, alias Education Nationale, prend ma défense en charge (ça s'appelle "protection du fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions") mais se réserve le droit de m'attaquer si l'affaire était avérée. Charmant !
Je suis donc, ainsi que mes autres collègues, dans l'expectative.
Et je suis aussi dans une autre affaire, où cette fois-ci la gamine est vraiment à plaindre.
Une gentille gamine dont la famille a eu les pires problèmes, parents séparés et la mère qui la délaisse pour gérer ses nouveaux Jules (qui changent régulièrement).
Une semaine après la rentrée des classes, la gamine pète les plombs et nous l'avons faite évacuer par les pompiers à l'hôpital. Elle n'avait plus aucun souvenir et ne reconnaissait même plus sa grand-mère.
Impressionnant comme le cerveau coupe tout quand ça devient trop chargé affectivement pour lui.
La gamine est revenue en classe et en est repartie souvent pour des maux de ventre qui sont en fait un énorme appel à la présence de sa mère.
Depuis deux semaines, cette élève bavarde sans arrêt et fait des grimaces et des blagues vaseuses en classe pour tester les limites. Je la cocoone mais elle a eu dans la semaine deux puntitions. Elle me bousille mon boulot de classe et je ne me vois pas lui céder tout parce qu'elle a des problèmes (il lui faut d'ailleurs des limites, à mon avis !).
Et la mère, à la sortie devant tous les autres parents me vomit au visage toutes les insanités possibles, me disant que si sa fille a fait sa crise, c'est qu'elle me déteste car je la punis sans arrêt et qu'elle sait qu'il y a déjà eu plainte contre moi car je maltraite les élèves.
Eh oui, ça y est, cette affaire de plainte m'est revenue en plein visage alors qu'elle est due à la folie d'un parent.
J'ai passé le week end dernier pas bien du tout, revoyant toujours cette bonne femme me hurlant ces méchancetés au visage devant tout le monde. C'est le lot des instits maintenant, je pense : la détresse humaine ne peut pas se déverser sur la société et elle trouve donc un bouc émissaire en la personne de l'instit qu'on peut mépriser et traiter comme un chien facilement.
Je songe donc sérieusement une reconversion car cette atmosphère rejailli sur ma vie familiale et je pense qu'on ne va pas trouver de progrès dans les années à venir, dans l'Education Nationale.
Ah ! Si seulement je n'avais pas laché notre projet de Québec (et pour moi d'année de formation en cuisine, mon rêve) pour un beau-fils qui me méprise maintenant !
Voilà ! Pas besoin de me plaindre dans les commentaires, ça va me passer !
Mais les filles, je vous dirais qu'envers et contre tout, il faut penser aussi à soi et ne pas laisser nos projets pour nos enfants ou d'autres personnes : CARPE DIEM
Il faut que je fasse un joli modèle avec cette maxime au point de croix !
Enfin, pour répondre à une autre demande, je vous prépare un reportage photos pour bientôt sur l'avancée de notre jolie maison en bois (que je rêve de revendre déjà pour repartir sur mes premiers projets !!!)
Bises !